La 8^ème édition du festival Yarha aura lieu à l’esplanade de l’hôtel de   ville  de Yaoundé du 31 octobre au 07 novembre 2021. Il s’agit d’un festival de cinéma qui récompense les meilleurs premiers films des réalisateurs du Cameroun et d’Afrique Centrale. Yarha est un  lieu de rencontre culturelle et de découverte de jeunes talents artistiques. L’édition 2021 est placée sous le thème « Le cinéma face au numérique…Le cinéma demain». Un appel à film et à inscription aux ateliers a été lancé et s’achèvera le 31 août.

Encore appelé « Semaine internationale du premier film », le festival Yarha est une initiative  mise sur pied en 2014  par l’Association Yaoundé Revive Art. L’objectif étant d’encourager et de récompenser ceux qui ce sont engagés dans l’aventure cinématographique d’une part et de valoriser les acteurs du cinéma d’autre part. «  Nous avons toujours mis l’accent sur le professionnalisme dans les premières œuvres bien qu’étant les premiers films des réalisateurs. Nous mettons l’accent sur des films de bonne facture », informe Sylvie Nwet la directrice du festival.

Le programme du festival se fait suivant  plusieurs activités telles que des projections de films, des débats,  des masters class, des conférences et colloque etc. Le festival se clôture par une cérémonie de gala durant laquelle plusieurs prix sont remis. La  7^ème édition qui s’est tenue à l’hôtel de ville de Yaoundé du 15 au 22 novembre 2020, a fait entrer en compétition des films camerounais et africains. Des prix ont donc été remis aux meilleurs. La réalisatrice bénino-camerounaise Françoise Ellong avait ravagé à elle seule trois prix grâce à son long métrage « Enterrés ». Elle a reçu le prix de la meilleure réalisatrice et meilleur costume. Entre autres prix on avait le prix du public et du meilleur premier film international  au film « Virgin Blade » de Cosson Chinepoh (Cameroun), le prix spécial du jury octroyé au réalisateur Boris Lojkin pour le film « Camille » (France), prix du meilleur scénario  au film  « Papicha » de Mounia Meddour (Franco-Algérienne) etc.

Par Tatiana Kuessie