La réalisatrice d’origine camerounaise Josza Anjembe a encore vu une de ses œuvres  nommé au Cesar 2021. Il s’agit de son film  intitulé « Baltringue » en compétition au Cesar du meilleur court métrage. Il vient trois ans après la nomination en 2018 de son film « Le Bleu Blanc Rouge de mes Cheveux » au même festival. Une preuve du bon travail qu’opère cette descente du village Ngodi Bossédi, une localité située à Dibombari dans la région du Littoral au Cameroun.

Son travail est remarquable surtout à travers les thématiques qu’elle aborde. Ces dernières ont toujours un lien avec les origines africaines de celle qui est née en 1982 à Paris en France.

Parcours Professionnel  

En fait, le métier de réalisatrice n’est pas la première aventure dans laquelle la jeune femme s’est lancée. Titulaire d’une maitrise en communication obtenue à l’université de Paris VIII, la jeune femme a d’abord travaillé en tant que journaliste pour des médias audiovisuels tels que : Africa 24, France 2, France 5, Tf1 et pigiste à Canal+ Afrique.

Entre 2014 et 2016 (sans léser le métier de journalisme)  la trentenaire entreprend des formations pour renforcer ses capacités dans l’audiovisuel. Elle fait des formations d’assistance réalisatrice au centre international de formation audiovisuelle et de production (Cifap), d’analyse d’image à l’Institut nation de l’audiovisuel (Ina), de réalisation et de scénario.

Filmographie et Prix  

Aujourd’hui, la jeune femme compte à son actif six films dont : « Massage à la camerounaise » (2011), « Krump » (2012), « Princesse de Bossédi » (2013), « Le Bleu Blanc Rouge de mes Cheveux » (2016) et « Fraternité(s) » (2017), « Baltringue » (2019). Elle a joué  en tant qu’actrice dans le film Debout(s) de Christophe Loizillon en 2017. Par ailleurs elle a remporté deux prix avec « Le Bleu Blanc Rouge de mes Cheveux » au Festival International du court métrage de Palm Springs en 2017 et au Festival International du court métrage de Louvain en 2018.

Par Tatiana Kuessie